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Chapitre 2 (3/5)

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(du 06/11 au 10/11)

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06/11/02 (3ème jour de Diwali)

Lieu : Jaipur

Je suis arrivé un peu avant midi à Jaipur. J’ai mis plus de 4 heures pour effectuer les 180 km qui séparent Bharatpur de la « ville rose », capitale du Rajasthan. J’avais pourtant réussi à prendre un bus « deluxe », avec place attitrée, censé effectuer le voyage en moins de 3 heures. Mais sitôt sorti de la ville, les arrêts ont commencé et le bus « deluxe » s’est très rapidement transformé en bus « local », c’est-à-dire s’arrêtant n’importe où, suivant la demande… Et la bonne volonté du chauffeur et du contrôleur ! Le prix m’a également l’air d’être à la tête du client, et pour une fois, je n’ai pas de ticket…

A l’arrivée, je me rends à l’Hotel Diggi Palace, un ancien Palais reconverti en hôtel pas trop cher, ce qui est plutôt rare. Généralement, ça donne plutôt du 5 étoiles… C’est pas terrible, mais c’est quand même ce que j’ai eu de mieux ! La chambre est super grande, la salle de bain tout autant… Tapis dans la chambre, marbre dans la salle de bain… 250 Rs, mais y’a pas d’eau chaude ! C’est pas grave, il fait suffisamment chaud maintenant… Et rien ne vaut une bonne douche bien froide !

Je suis allé déjeuner. J’en ai profité pour ressortir mes « guides » du fond de mon sac. A priori, je vais rester 3 ou 4 jours sur place. Peut-être plus… L’hôtel est sympa et le thali végétarien n’est pas mauvais du tout. De plus, il y a ici l’un des plus grands cinéma de l’Inde… Un grand spectacle semble-t-il… Et puis pour finir, je vais sûrement encore en prendre près les yeux, notamment à Amber, à seulement 11 km d’ici. Tout à l’heure, à 16 h 00, j’ai rendez-vous avec mon chauffeur de rickshaw (celui qui m’a amené ici) pour faire un tour dans la ville…

Dans le jardin du Diggi...

 

Le p’tit tour est fait ! Sympa, même si la ville rose n’a malheureusement de rose que le nom… C’était sûrement rose y’a longtemps (1876 !), aujourd’hui, ce serait plutôt orange, rouge… Mais pas rose !… Pour le reste, c’est une grande ville indienne, avec ces rues animées, colorées et bruyantes. Enfin ici, les rues sont très larges, et les façades des maisons révèlent des charmes certains. Vous en saurez plus quand je serai allé voir ça de plus près…

Ici aussi le manque d’eau est évident. Les lacs sont à sec et le Jal Mahal (palais des eaux) lui aussi ne mérite plus son nom… Provisoirement je l’espère… J’ai demandé à Abdul de me mener sur un point haut de la ville afin de pouvoir enfin avoir droit à un beau coucher de Soleil… Il m’a mené tout droit chez un bijoutier ! Mais dont l’immeuble de 5 étages s’avère être l’un des plus hauts de la ville ! En plus, l’un des bijoutiers parle le français (enfin un peu, mais il le comprend bien) et m’accompagne gentiment sur leur terrasse. On discute en attendant le coucher de Soleil. Mais il est encore tôt. On descend rejoindre Abdul et un autre employé. On boit le thé… Un peu plus tard, je demande à remonter… Disparu ! Le Soleil avait disparu… derrière un nuage opaque qui « brouille » toute la ligne d’horizon…

Coucher de Soleil sur Jaipur...

Petite virée nocturne dans Jaipur… Hommage à Ganesh, dont on célèbre le nom en ce jour, de même que celui de Lakshmi (épouse de Vishnu), déesse de la prospérité économique ! Et ça tombe bien, car mon rickshaw driver guide m’emmène en pleine manifestation de liesse populaire dans une zone où se trouvent concentrés 2 temples dédiés à ces 2 divinités… Les Indiens se bousculent dans les temples afin de recevoir consécration (et petits bonbons !) et de « toucher » les représentations de leurs Dieux et Déesses. Même s’il est écrit partout de ne pas toucher ! Le temple de Lakshmi date de seulement 7 ou 8 ans. Il est tout en marbre blanc et des bas reliefs représentant les divinités sont à la porté des fidèles qui s’empressent de les caresser fugitivement. Je suis allé chercher mes petits bonbons…

Puis retour au Palace… Dîner aux chandelles (enfin à la bougie…), serveur en costume (béret sur la tête !), et bière en apéro !

Sinon, tous les locaux que je rencontre se plaignent du manque d’eau, de touristes et surtout je suppose de $ ! Car après le 11 septembre, nul doute que nombre d’Américains ont dû renoncer à leurs rêves de Palais des Mille et Une Nuits. Quand on aborde les places touristiques, les sollicitations se font nombreuses et pressantes ! C’est là que Jacques Brel entre en scène… Né sur l’île de Borolulu, quelque part entre l’Afrique et l’Amérique… 25ème séjour en Inde…

07/11/02

Lieu : Jaipur

Promenade matinale dans la « Cité Orangeâtre »… Malheureusement, tout est encore fermé ! Les nombreux endroits intéressants ne sont accessibles qu’à partir de 9h30 ! D’ailleurs il me sera même difficile de trouver un chai en attendant ! Je décide de commencer par le « Minaret perçant le Paradis », l’Iswari Minar swarga Sal ! Du haut de la tour, je constate que la ville est plutôt étendue et cernée de petites montagnes. La vieille ville (Pink City) regroupe les principaux Palais, temples et centres d’intérêts.

Au palais astrologique de Jaipur...

Je vous passe les détails, mais j’ai visité le Palais des Vents, Hawa Mahal, le Palais de la Cité, City Palace, un méga observatoire astronomique, Jantar Mantar, et 2 temples, le temple de Marbre et le temple du Soleil, plus communément appelé temple des singes. Tout cela en quelques heures, moyennant quelques pauses chai… Au temple des singes, situé sur une colline surplombant la ville, j’ai rencontré Marina… Une Parisienne de passage… Boucle de narine, sortes de locks, vêtue à l’indienne, elle passe une semaine dans le temple… Elle a l’air de s’éclater ! Elle danse pour les Indiennes et apprend à nourrir les écureuils… Malheureusement les singes ne sont pas encore là, il fait trop chaud. Il faut venir le matin ou le soir…

Il est 14h30… J’ai déjà bouclé mon programme… J’ai bien demandé à mon cyclo-poussiste, garanti non-polluant, de me trouver un endroit où on joue aux échecs… Y’avait un superbe jeu dans un des musées du City Palace et ça m’a donné des idées ! Malheureusement, il est trop tôt… Et sur la place où il m’emmène, la porte est close.

Ensuite je suis allé bouquiner sur la pelouse de mon hôtel. J’ai enfin trouvé par hasard un bon bouquin sur l’hindouisme, ses Dieux, ses coutumes et usages… Dharam Wir Singh, l’auteur, habiterait même à Jaipur ! Selon lui, l’Inde resterait un mystère pour tous ceux et celles qui ne prendraient pas le temps de s’intéresser un temps soit peu à la religion. Il n’a sans doute pas tort ! Toute l’imagerie populaire, que l’on retrouve absolument partout, est plus ou moins liée à la mythologie hindoue. Jusqu’à présent, je ne maîtrisais pas vraiment le sujet, me contentant de reconnaître les principaux Dieux, et me contentant de me déchausser et d’aller chercher des p’tits bonbons - parfois des pétales de fleurs (non comestibles !)-. Je donne quelques roupies en échange… Et j’essaie de me renseigner auprès des brahmanes, tout au moins des servants présents. Mais la communication n’est pas toujours facile ! Je suis donc bien content d’avoir trouvé ce livre… Il explique tout, succintement, mais simplement…

Demain, petite excursion à Amber…

08/11/02

Lieu : Jaipur

10h12… Je viens de finir de visiter le Palais d’Amber… Je me suis installé dans la « cour des femmes », d’où j’écris ces lignes… Devant un joli jardin fleuri, petite fontaine, décor de marbres sculpté et miroirs colorés… Bon d’accord y’a aussi les groupes de touristes qui défilent autour de moi… Mais bon… Y’a aussi les individuels… Beaucoup d’Indiens fort sympathiques.

J’étais sur place avant 8h00, même si le Palais n’ouvre qu’à 9h00… J’ai eu le temps de prendre mon p’tit déjeuner (un chai !) et de goûter l’atmosphère locale. Ambiance touristique ! 9h10… Je suis le premier à obtenir mon ticket ! (Il a fallu 10 minutes pour que les employés parviennent à brancher la caisse enregistreuse !)

Je parcours le Palais (pas si grand) à la vitesse du guépard lorsqu’il chasse la gazelle… Je profite de quelques minutes pour y être seul. En fait, mis à part quelques employés occupés à nettoyer la place, je suis le maître des lieux. Je me perds dans les innombrables escaliers, coursives, couloirs inclinés et pièces obscures. Vers 9h30, les premiers touristes me rejoignent au fond du Palais. Des couples ou des familles d’Indiens. 9h45… Les premiers groupes d’Européens débarquent. Italiens en tête, suivis de près par des Allemands et des Anglais… Les touristes montent généralement au palais sur des éléphants, ce qui explique leur « retard ».

Dès qu’ils me rejoignent au fond du Palais, je revisite la place. Cette fois à la vitesse de la tortue hibernante. Je règle mon horloge biologique sur celle des Indiens. C’est pas plus mal… J’interpelle un jeune vendeur de chai. 2 Rs le petit gobelet. J’essaie de capter quelques informations supplémentaires auprès des nombreux guides. Certains ne m’ont pas l’air très bon. Du style à se poser devant un arbre et a annoncé gaillardement « C’est un arbre ! »…

Le groupe d’Italiens décide de s’installer autour de moi. Ça commence à devenir bruyant… L’un des touristes italiens est vraiment super ! Short kaki, chaussettes noires relevées et chaussures « bateau ». En haut, il porte une veste débardeur beige multi-poches sur un beau t-shirt « made in Rajasthan ». Sur sa veste sont cousus les écussons de toutes les destinations où Marcello est allé. Singapore, Porto Rico, Canada, Thaïlande, Malaisie, Birmanie, Equateur… Et bien sûr, il porte une superbe casquette « Agfa » ! La cour où je me trouve mesure 60 m x 60 m Nous devons maintenant être 200 ! Il est 11h00. Je remets mes chaussures… Il est temps de déménager.

Direction la forteresse d’Amber, 1 km au-dessus du Palais… J’y vais à pieds, en suivant les remparts. Les groupes de touristes repartent sur les éléphants. Ils prendront ensuite leurs cars climatisés pour effectuer plus de 5 km par la route goudronnée pour également rejoindre le fort. On y trouve le plus gros canon sur roues du monde ! Il fallait 4 éléphants pour le tirer ! Il n’a jamais servi… Contrairement à ces cousins, plus modestes, dont le palmarès est affiché dans le musée. On y trouve aussi des singes, différent de ceux que l’on croise partout. Je finis encore par me perdre. Le Palais-Forteresse est lui aussi truffé de couloirs obscurs, percés de meurtrières. Je débouche par hasard sur un somptueux jardin, d’où la vue sur la vallée (Palais d’Amber notamment) est hallucinante ! Nouvelle pause…

8 km plus loin, c’est le « Tiger Fort », qui domine Jaipur. Les deux forts sont d’ailleurs reliés par le même mur d’enceinte. Je décide d’y aller à pieds, évitant le racket des chauffeurs de rickshaw sur les sites touristiques. Il n’est que 14h30… Il fait chaud –très chaud même ! – mais j’ai de l’eau et surtout envie de m’isoler un peu. Je me fais cependant « ramasser » par un couple de touristes du Gujarat. Ils sont sympas (la conversation est allée un peu plus loin que les sempiternelles questions...) Je visite le fort avec eux et ils me traduisent les explications du guide. C’était la résidence des 9 femmes d’un Maharadjah dont le nom m’a totalement échappé. Chambres pour l’hiver (avec cheminées !), chambres pour l’été (avec climatisation !), balcons privés donnant sur une cour où des troubadours se chargeaient de les divertir. La N°1 des concubines a droit a deux pièces supplémentaires et son balcon fait face à celui du Maharadjah. Cette fois encore les couloirs sont nombreux. Mais cette fois-ci, ils sont doublés ! L’un pour les femmes, l’autre pour les hommes…

Par ailleurs, la vue sur Jaipur est grandiose. Mes amis Gujrati s’en retournent sur la ville.

16h00… Je suis toujours au « Tiger Fort ». J’attends le coucher de Soleil en dégustant une « Godfather » (super strong beer)… ça m’aidera à redescendre… à pieds… Mais j’ai encore plus d’une heure devant moi. Alors j’en profite pour prendre quelques notes… Les singes ici sont plutôt du genre agressif. Ils courent partout et font vraiment peu de cas de notre présence. Les serveurs du bar où je me suis installé leur font la chasse. Peine perdue…

Demain, journée repos. Je compte donner mes fringues à laver, faire un tour sur Internet et aller au cinéma ! Mais aussi buller sur la pelouse de mon Palace (Bôf !) et reprendre quelques forces avant Pushkar et sa célèbre foire aux chameaux. Tout le monde en parle…

09/11/02

Lieu : Jaipur

Journée repos et cinéma… Je suis allé voir « Deewan Gee », dont j’essaierai d’avoir une traduction plus tard. Peu importe le film (même s’il n’était pas inintéressant), le Raj Mandir suffit à justifier une visite. Ce serait le plus grand cinéma asiatique ! Et ma foi, la salle me semble aussi grande que celle du Grand Rex à Paris. Enfin ici, il n’y a qu’une seule salle… Pouvant néanmoins accueillir 1 237 personnes. Et il n’est pas près de faire faillite… La salle est presque pleine. Je suis le seul occidental. Il faut dire que le film est en V.O., non sous-titré, et dure 3 heures ! Le prix des places s’échelonnent de 20 Rs (le nez sur l’écran…) à 80 Rs (balcon). 4 tarifs possibles (20, 40, 55 et 80 Rs)

Je suis allé à la première séance (12h00), et j’ai pris une place au balcon… Dès qu’on entre dans le hall du cinéma, on est happé par une salle gigantesque à la lumière tamisée. Moquette épaisse bleu foncé, grands escaliers, services de restauration, tables où s’asseoir, décoration moderne… Photos interdites dans tout le bâtiment… Je suis en avance, je vais jeter un coup d’œil au balcon… Bar « privé », fauteuils confortables, chiottes super propres (c’est plutôt rare…), tableaux sur les murs… La classe !

Je redescends dans le hall d’entrée. Il y a maintenant foule. Toutes générations et toutes couches sociales confondues. Il y a des gars en costard et d’autres pieds nus, des enfants très (trop ?) jeunes et des couples d’Anciens s’appuyant sur leurs cannes, des femmes en saris multicolores et des femmes vêtues de haillons poussiéreux. Des gens de la ville, et semble-t-il de la campagne… Des riches et des pauvres, des jeunes et des vieux ! Musique traditionnelle en léger fond sonore. Le cinéma me semble un extraordinaire lieu de brassage de population. Encore plus que la gare !

Le Raj Mandir

11h50… ouverture des portes de la salle. Je prends mon temps, évitant la bousculade. Un ouvreur m’indique ma place, juste devant la balustrade, dominant la salle. Les premiers rangs sont pleins. Ensuite il y a une sorte de « no man’s land », une quinzaine de rangées inoccupées (le second tarif, je suppose), et puis la salle se remplit à nouveau. Au-dessus, c’est le balcon où je me trouve. Moitié plein… Après un court-métrage historique en noir et blanc, le film commence… Générique hollywoodien et le film tient la route comme un bon thriller au scénario bien ficelé. Bon vous allez dire que c’était en Hindi et que j’ai rien capté, voire même que je me suis endormi ! Mais non, c’était compréhensible et fort plaisant. Digne des productions américaines (et européennes !), on ne coupe cependant pas aux clichés de tout film indien qui se respecte (ballets « exotiques », chants romantiques, duos amoureux, quelques bonnes doses d’hémoglobine, sans oublier la scène de viol - suggérée !… -). L’acteur qui jouait le rôle du méchant (tueur psychopathe qui simule un dédoublement de personnalité) était très convaincant ! Franchement pas mal du tout… 

Pendant les 2 scènes type « comédie musicale » ( i.e. les ballets exotiques, et les femmes aux déhanchements suggestifs), les premiers rangs se déchaînent ! J’exagère… Mais les encouragements sont permanents ! J’imagine ce que cela doit être dans un petit cinéma de quartier… Après 1h30, il y a une pause de 10 mn. Je redescends dans le hall. Il suffit qu’un(e) Indien(ne) ose me brancher pour qu’en moins de 30 secondes, il se forme un attroupement autour de moi. Il n’y a aucun autre occidental… Puis le film a repris… Finalement, le méchant disparaît dans un fleuve, après une chute d’une cinquantaine de mètres… On ne retrouve pas le corps, mais la dernière image nous suggère que le héros (l’avocat du méchant) pourra couler des jours heureux avec la belle chanteuse, dont le tueur était l’ami d’enfance…

Retour à mon hôtel… C’était vraiment une journée tranquille…

Je vais rester un jour de plus…

Dimanche 10/11/02

Lieu : Jaipur

Rien de spécial aujourd’hui… Repos sur la pelouse de l’hôtel… Lecture… Ecriture…

Jusqu’à 15h00… Après je me suis quand même décidé à faire un tour en ville et à affronter sa meute de loups affamés… Non je rigole, ils sont tous très sympas ! Je suis d’abord aller visiter l’Albert Hall Museum (« Central Museum »), dont le bâtiment justifie à lui seul une visite. D’une fresque de Ramsès sur son char en passant par des serpents dans des bocaux de formol, le mélange des genres est surprenant, mais ma foi fort plaisant. Impossible de me souvenir de tout ce qu’on peut y trouver. C’est assez éclectique… Collection de pierres et de fossiles, jolies estampes miniatures colorées, crocodiles empaillés, reproduction de la croissance d’un embryon, série de yogi et fakirs dans des positions intéressantes, maquettes de scènes de la vie quotidienne (notamment mutilation de prisonnier !, pendaison…), statuettes représentants diverses divinités, poupées japonaises, sarcophage, bijoux, mannequins représentants des scènes de vie du Rajasthan d’antan…

Le Hawa Mahal

 Le tout sous une épaisse couche de poussière… On a l’impression de visiter un vieux grenier rempli de trésors… Petit tour ensuite en vélo-rickshaw jusqu’au centre ville. La ville orange. Je repasse par la place où sont censé se dérouler des parties d’échecs. Mais il n’y a encore personne. Je retourne au Palais des Vents (« Hawa Mahal »), cette fois pour le visiter. Ça ne vaut pas le musée mais c’est déjà l’heure du coucher de Soleil et je m’amuse à faire quelques photos. Retour à l’hôtel. Je reprends la route demain… Direction Ajmer et la célébrissime foire aux chameaux de Pushkar…

« Deewan gee », ça veut dire 2 hommes pour une femme…

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